Lors d’une naissance par les voies basses, le bébé se sert de sa tête pour ouvrir le col de l’utérus. Cet anneau de fibres impénétrable qui l’a protégé durant toute sa formation, il l’assouplit petit à petit, en appuyant dessus avec son crâne.

Une fois le col ouvert, il faut encore faufiler la boîte crânienne à travers l’orifice osseux… Pour cela, le bébé met sa tête en flexion, il doit s’incliner ! Une fois passé la symphyse pubienne de sa maman, il s’y appuie comme autour d’un gond afin de se hisser hors du bassin. Ce qui était un obstacle dans un premier temps, il en fait son allié !

Pour ouvrir son passage vers la vie, le bébé dessine des oscillations avec sa tête, comme pour dire non, et d’avant en arrière, comme pour dire oui. En entrant dans le Ciel postérieur, le monde de la matière, il a déjà fait l’expérience de l’importance de la polarité, de la flexion et du redressement, des temps de repos et d’action, de oui et de non… Il a déjà mobilisé ses énergies yin et yang pour entrer dans notre monde !

Tout ce travail peut cependant laisser quelques tensions au niveau de la nuque et de la boîte crânienne. Le réflexologue vérifie donc ces zones en priorité, avec celles de la colonne vertébrale. Je conseille d’associer au toucher réflexe une mise en mots spécifique qui soutient les mouvements énergétiques, pour avoir une action également sur le plan subtil et pas uniquement corporel.

 

Mireille Meunier